adieu jeunesse

Publié le 18 Janvier 2015

De l'amour enivrante flamme 
Je ne te connais qu'à demi ; 
Jamais sur le sein d'une femme 
Mon front de rêveur n'a dormi.

Veux-tu me dire adieu, jeunesse, 
Sans qu'un jour du moins la beauté, 
Oubliant tout pour la tendresse, 
Entre mes bras ait palpité ?

Exiges-tu que sans me plaindre, 
Ignorant toujours le plaisir, 
Je laisse au fond du cœur s'éteindre 
L'ardeur folâtre du désir ?

Est-ce donc mon sort, sur la terre, 
De ne rien saisir qu'à moitié, 
Et de la femme, doux mystère, 
N'aurai-je appris que l'amitié ?

Rédigé par anneau

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